15 juillet 2004

« Ethan ! Revient ici de suite ! On ne s'amuse pas avec sa !! » C'est à ce moment-là que je lui tapai sur l'épaule avant de reposer les pieds au sol. « Mais je suis juste là maman. » Elle me tuait du regard et je dois dire que je l'avais bien mérité. Je la cherchais, mais je ne méritais pas une scéne d'engueulade pareille pour si peu. « Tu crois franchement que tu pourras toujours t'en sortir comme ça ? En fuyant tout sur ton passage en t'envolant comme par magie ? » Ben oui ! Qu'est-ce que je peux rêver de mieux maman ? Je peux enfin vous échapper à toi et papa. Et puis oh tout d'un coup vous vous rendez compte que vous avez un fils ?! et qu'en plus il sait voler. Mon Dieu que c'est beau ! Du haut de mes neuf ans, je trouvai la force de ne pas lui cracher toutes ces horreurs au visage. Cependant, une chose me restait en travers de la gorge, et il fallait que ça sorte. « De toute manière, toi et papa vous n'avez jamais voulu de moi ! » Les yeux noyés dans mes larme, je m'en vais alors de cette réalité trop pesante. Je ne sais pas du tout où je vais, je me laisse porter. Mais j'ai envie d'aller le plus loin possible, loin de cet enfert et de cette sensation d'être de trop dans cette famille. Je suis pas solide, je ne suis qu'un petit en fant. Je ne rêve pas de devenir un super héro mais je sais que plus tard, je serai ford, plus fort que maintenant et que plus rien ne m'atteindra. Je serai comme du roc. Sans m'en rendre compte, je m'arrêtai sur un rocher, hautement perché ayant pour seul spectacle des cascades à perte de vue. Levant un peu le redgard, je tombe sur un panneau que je réussis à déchiffrer à travers la pénombre. Je suis aux chutes du Niagara. Intérieureent je sais que c'est ici que je viendrai à chaque fois que j'en ressentirai le besoin.

4 mars 2012

Sortant d'un café réputé de la ville, une fille se tenant à mon bras, j'avais l'intention de l'emmener chez moi. Mais avant ça, nous voulions nous balader dans Central Park, au milieu de cette verdure et avec les lumières des immeubles à perte de vue. Je l'avais rencontrée par hazard. Un petit coup de coeur pour la soirée. Je rentrais chez moi, revenant de chez Stefan. Elle était dans ce café, contre la vitrine et l'avait adressé un joli sourire. Je lui avais fait un clin d'oeil suivi de ce sourire en coin que je sors si souvent. Elle m'avait fait signe de la rejoindre et voilà, le tour était joué. Nous arpentions maintenant les allées du parc, profitant un tant soit peu de la soirée étoilée. J'aurais alors pu lui sortir le grand jeu et l'emmener voir ces étoiles de plus près mais pas cette fois. Pas cette nuit. Mes yeux se posèrent alors sur l'étang, ou plutôt sur sa rive. J'y trouvai une silhouette, une silhouette étrangement familière. En n'en fallut pas plus pour que mes sens soient mis en allerte. La fille qui m'accompagnait -c'est quoi son nom déjà ?- me parlait, mais je n'écoutais pas, j'étais foccalisé sur Paige, ma meilleure amie, qui avait enfui son visage dans ses genoux. « Désolé je dois te laisser. » « ... et alors tu vois ... Je te demande pardon ? » elle venait de s'arrêter dans son récit interminable, comme choquée. « Oui, la soirée est finie, rentre chez toi ! » Je l'envoyais balader comme une grosse merde, j'en avais pleinement conscience mais il y avait bien plus important qui m'attendait. D'un pas léger, je m'approchai de ma meilleure amie que j'entendais pleurer de là où j'étais. Enfin arrivé à sa hauteur, je m'accroupis, sachant qu'elle avait parçut ma présence bien avant. « Héé ma belle, qu'est-ce qui va pas ? » lui demandais-je à voix basse, lui relevant le visage par le menton. Elle s'essuya les yeux d'un revers de menche et me refoulla aussitôt. « Vas-t'en Ethan ! Je veux pas te voir, je veux voir personne d'ailleurs ! » j'ai l'habitude, elle réagis à chaque fois comme ça. Je décide alors de me taire et de m'asseoir à ses côtés, me perdant dans les eaux sombres de l'étang. Je ne sais pas combien de temps je suis resté assis, sans dire un mot, tandis qu'elle pleurait à mes côtés. Une heure ? Peut-être deux ? Je la connais tellement que je sais qu'il ne faut pas la forcer, mais qu'il faut qu'elle sache que quelqu'un est là, que je suis là. Et jamais je n'aurais pu m'en aller en lâchant un simple "ok, si t'es besoin de moi, tu sais où passer". Non, la décision qu j'avais prise était la bonne. Je l'entendis enfin renifler et sêcher ses larmes. Sans prévenir, elle vint alors se blottir contre moi et je l'accueillis sans mot dire, déposant un simple baiser sur son front. Une dizaine de minutes plus tard, elle releva alors le visage pour m'adresser la parole « Merci Ethan. Tu sais, je ... mais ! On est où là ?! ». Quand elle était dans mes bras, j'avais pris doucement mon envol pour l'emmener ici, dans ce décor magique. « Moi, c'est ici que je viens quand ça va pas. » elle me sourit et reposa sa tête sur mon torse, se perdant à son tour sur ces paysages où le seul bruit qui règne est celui de l'eau.

28 novembre 2015

Non, je n'avais pas vraiment envie de me rendre à cette soirée, mais Aaron m'y avait poussé. Oui, c'est extrêmement rare que je ne veuille pas aller à une soirée. Une abération même pour certains. Comme sa ma présence était requise par dessus tout. C'et on quoi, après tout c'est pas moi qui fait d'unesoirée la soirée du siècle et les autres peuvent bien s'amuser sans moi. Bref, Aaron avait fini par me convaincre et voilà que j'étais dans sa voiture, vêtu d'une chemise noire et d'un jean foncé. Avan de rejoindre le lieu préposé de la soirée, il avait fait un petit détour pour alle chercher deux demoiselles aux jupes encore une fois bien trop courtes. Enfin bon quand on veut plaire, on est parfois prêt à tout. Tiens, en voilà une qui me propose un massage. Autant en profiter, me voilà relaxé pour le restant du trajet. Arrivés là-bas, les minutes, les heures passent. Je participe à quelques jeux de boissons improvisés sans beaucoup d'entrain jusqu'à ce que je lève le regard des cartes posées sur la table et tombe sur une blonde parfaites aux jambes fines et longues à souhaits. Elle parle à d'autres personne, ne m'a pas vu tandis que je ne peux en défaire mon regard. Je me redresse alors et m'adresse à Aaron qui est un peu derrière moi en retrait. « Hé dis, tu la connais la grande blonde là ? Avec la robe argentée ? » il me regarde alors commeinterloqué. Quoi ? J'ai dit quelque chose de mal ? « Oublie Ethan, c'est pas une fille pour toi, c'est une fille pour personne d'ailleurs. » Pas pour moi ? Depuis quand est-ce qu'une fille n'est pas pour moi ? Je lui ris au nez et m'en vais, dans sa diréction. Il ne fallait pas qu'il en dise plus pour éveiller mes sens. Je sens son regard de tueur me fusiller, à mon avis, il a essayé avec elle et ça n'a pas marché ! Je m'approche, elle parle avec d'autres amies. Ce n'est pas sa qui va me faire rebrousser chemin, j'en ai vues d'autres. « Salut les filles, vous permetez que je vous emprunte cette charmante créature ? » dis-je en m'adressant à l'assemblée avant de me tourner vers la belle blonde. Elles la regardent alors toutes avec un air de jalousie, fondant presque littéralement dans le fauteuil. Je vois l'intéressée leur jetter de gros yeux, mais ils la possent déjà à me suivre. Je décide alors de sortir dans le jardin, il y a moins de monde, mais surtout plus d'air. Sur le chemin, on passe à côté de la cuisine. J'en profite « Je t'offre un verre ? » et elle qui n'a toujours pas dit un mot répond d'un signe de tête négatif. Elle a peur que je veuille la saouler ou quoi ? Arrivés dans le jardin, j'essaye de la faire parler. « Je peux au moins avoir ton prénom ? » et là, elle répond du tac au tac « Comme si tu t'étais présenté tiens ! » Touché ! Elle me plait bien cette fille-là.